Le château de Joux

Une forteresse à visiter et un paysage à observer, voilà ce que propose le Château de Joux.

Entouré par la végétation de sapins du Haut Doubs et des monts jurassiens, le Château avait une situation stratégique de défense et aujourd'hui donne un magnifique panorama sur la région.
Il est le reflet de l'évolution de l'architecture militaire au fil des siècles, et une célèbre prison d'Etat où l'on nous raconte la captivité de Toussaint Louverture notamment.

La visite est guidée et très intéressante, elle nous emmène jusque dans les sous-terrains du château, les catacombes et les cellules des prisonniers.

A 5 kilomètres de la ville de Pontarlier, le château du Joux se dresse sur un éperon rocheux de la commune de La Cluse-et-Mijoux. Imposante fortification, sur 2 hectares, les cinq enceintes du bâtiment retracent presque 10 siècles d'histoire. Du sommet du château, on aperçoit un impressionnant panorama sur les montagnes du Jura. J'ai pu y découvrir la passionnante histoire de Toussaint Louverture, fait prisonnier de ce château, "le plus éloigné des tous les bords de mer", il y meurt en 1803. Né esclave, il est le père de l'indépendance de la République de Saint Domingue ( Haïti). Il est aujourd'hui un symbole important de la lutte contre l'esclavage.

Perché à plus de 100 m de haut à l’entrée de la Cluse de Pontarlier, le château de Joux constitue un véritable musée des techniques militaires à ciel ouvert. Edifié au XIème siècle par les sires de Joux, puis remanié par l’illustre Vauban au XVIIème et par le capitaine (puis futur maréchal) Joffre au XIXème siècle, la visite guidée du château de Joux vous permettra de vous plonger dans 10 siècles d’histoire tant architecturale que militaire. Les visites du Château sont uniquement guidées pour des raisons de sécurité. Elles durent environ 1h15. Mais ne craignez pas cette durée car l’itinéraire est très rythmé et théâtralisé par la guide qui n’hésite pas à interpeller son groupe, à lui faire peur (gentiment, bien sûr) ou user de répliques cocasses. Le pari est réussi car on retient davantage les points de repères historiques du site. D’abord, nous franchissons un premier pont-levis, puis un second pesant à lui tout seul 6 tonnes qui nous amène tout doucement dans la basse-cour, lieu où les paysans venaient se réfugier autrefois en période d’attaque. Vous serez alors surpris d’apprendre l’existence d’une cheminée extérieure (pour la petite histoire et parfaire votre culture générale, il n’en existe que 3 en Europe). A votre avis, quelle fonction pouvait-elle avoir à cette époque ??? Gagné ! Elle servait en effet à réchauffer les gardes car le froid était parfois si saisissant qu’ils pouvaient ne pas survivre.