Port de Reykjavik

Elle est dense, lourde, opaque.
Elle s’allonge, elle s’étale, elle s’étire longuement comme un chat mollasson.
Elle vous traîne, elle vous tire, elle vous plaque au sol comme un judoka.
Elle empêche le jour d’y voir clair, envahit l’espace et s'approprie le temps.
Qu’est il besoin de voir quand il fait encore noir ?

Elle triche, elle trompe, elle ment.
Elle fausse la réalité, travesti votre jugement.
Elle agite les ombres douces de vos songes encore chauds, qui tournicotent alors, qu'avec difficulté, vous tentez sans cesse la verticalité.
Elle laisse échapper les traces furtives de vos rêves-hologrammes, objets qui soudain s'animent, comme s'ils avaient une âme.

Quartier jadis très industriel et peu fréquenté touristiquement, le port de Reykjavík a opéré récemment une réelle métamorphose dirigée par la création de la très moderne nouvelle salle de concert de la capitale à l'architecture admirable, le Harpa. Le quartier accueille également de nombreux restaurants, classiques ou exotiques (tapas et sushis sont populaires au pays du froid...!) et est le point de départ des excursions pour l'observation des baleines dans la Baie des Fumées. Situé à quelques pas du centre-ville, il est un passage obligé pour tout visiteur de la capitale islandaise.

C'est une superbe sculpture de drakkar qui est située vers le port de Reykhavik et qui rappelle toute l'histoire des "vikings" et qui surtout représente le lien entre la modernité et l'histoire de ce pays.