GERARD DECQ
Ruines romantiques
En la forêt sacrée de Kpassè Zoun, un capitaine béninois de l'armée coloniale fit édifier un pavillon entre 1920 et 1928. Il tenait à manifester ainsi sa gratitude pour les bienfaits que lui avaient rendu les divinités de la forêt, mais c'était aussi pour associer sa famille, la collectivité Adjovi, à la communauté Hweda, chargée du culte vaudoun de la forêt.
La clairière a bien été envahie par la végétation qui a pris possession du bâtiment. Ce ne sont certes pas les ruines d'Angkhor, mais cela ne manque pas de charme ; un petit temple vaudoun s'élève à l'intérieur des ruines.