Corderie Royale

La Corderie Royale constitue le joyau de l’ancien Arsenal maritime de Rochefort : La plus longue manufacture d’Europe au XVIIe siècle est un chef-d’œuvre d’architecture qui s’étend langoureusement le long de la Charente sur 374 m !! C'est sublime.

Dans une partie de cette impressionnante manufacture se trouve le Centre International de la Mer. On y découvre l'histoire de la Corderie Royale au sein de l’arsenal, la fabrication des cordages et les techniques de nœuds marins dans un passionnant atelier matelotage.

Sans oublier en ce moment, la très belle exposition temporaire « LA MER A L'ENCRE. Trois siècles de cartes marines, XVIIe – XVIIIe siècle » (présentée jusqu’au 31 décembre 2011) qui nous propose un fabuleux voyage dans les cartes et planisphères d’autrefois.

Le très beau bâtiment de la Corderie Royale de Rochefort remonte à l'époque de Louis XIV. En effet, dans le but de construite une flotte de guerre puissante, Colbert avait ordonné la contruction d'arenaux et de chantiers navals. La longueur impressionnante du bâtiments (quelques 374 mètres) s'explique que la longueur des cordes qui y étaient confectionnées mesuraient, elles, 200 mètres de long. C'est donc sur tout la longueur du bâtiment que furent travaillées, pendant 200 ans, les cordes qui serviraient aux navires. Aujourd'hui l'édifice, sauvé de l'incendie causé par les troupes allemandes lors de leur départ, a été reconverti en Centre National de la Mer et en musée, qui, couplé avec le Chantier de l'Hermione, offre au public la possibilité d'en savoir plus sur ces métiers et techniques d'autre fois de façon ludique et originale...

Le bâtiment de la Corderie Royale s'étire, en bord de Charente, sur 374 mètres ! Il date du 17è siècle et a nécessité le talent des architectes pour être édifié en zone marécageuse. Ce bâtiment industriel a fière allure ; totalement incendié lors de la seconde guerre mondiale, il a été restauré par la municipalité de Rochefort qui a ainsi remis en valeur le patrimoine de l'Arsenal.
A l'intérieur, on travaillait le chanvre et on pouvait ainsi fabriquer en un seul tenant des cordages qui atteignaient une encablure : 182,5 mètres !
Aujourd'hui un musée (payant et cher) y est installé où on apprend à faire les noeuds marins.