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3 avis sur Brest

Brest. J'y vis depuis 10 ans. J'y...

Brest.
J'y vis depuis 10 ans.
J'y travaille depuis 12 ans.
J'y photographie depuis 25 ans.

Mes conseils :
Allez au cinéma Les Studios.
Régalez vous des galettes de La Crêperie Moderne et des crêpes de Diwali (à Kerinou).
Allez boire une pinte au Tara Inn sur le port de commerce.
Déambulez au Vallon du Stang Alar, et courrez sur les bords de rives de Penfeld.
Visitez la Tour Tanguy et le Musée de la Marine.
Montez à pieds du Pont de Recouvrance à la Place de Strasbourg, via les rues de Siam et Jean-Jaurès.
Enfin, ne quittez pas Brest sans vous être abonnés à Océanopolis. Plusieurs visites ne sont pas inutiles, et ça vous fera un bon prétexte pour revenir constater par vous-même que
1°) il ne pleut pas aussi souvent que ne le prétendent les commentateurs de la météo nationale...

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Rappelle-toi Barbara. [Il pleuvait...

Rappelle-toi Barbara.

[Il pleuvait sur Brest ce jour là]

Et il pleut sur les vitres en perles de larmes, et nous apercevons les monuments de béton, les bâtiments grisâtres aux couleurs de crayon de papier, et les parapluies grands ouverts, pantomimes insolents d’un chagrin de firmament en mal de douceur. La dureté du paysage saute aux yeux, nous les blesse, même, tellement tout ici est tranchant, la peau mise à vif, angoisse permanente de ne plus revoir le bleu du ciel, de ne plus pouvoir sortir de cette étreinte infernale de photographie de début de siècle, goudron et neige. Harmonie parfaite, certains diront peut-être, entre le ciel et le béton, rien ne détonne, tout est monotone, tout se ressemble, mais tout échappe à tout. Les grues du port de commerce s’élèvent vers le ciel, fatiguées, mais toujours fièrement dressées pour accueillir cargos et coques rouillées en rêvant peut-être de jours meilleurs et d’odeurs de vanille. Ouessant n’est pas loin, mais elle est pourtant trop loin pour s’échapper. Les lumières des bateaux annoncent le départ pour aller affronter les vagues vers un autre bout de terre au large, où les destinées s’entremêlent aux cris des marins échoués, Ulysses des temps modernes. L’arsenal est là, fier, imposant, et au loin, un porte-avion attend, impassible, derrière des murs construits pour empêcher les regards. La pluie recommence de plus belle, et les feux allumés des voitures au beau milieu de l’après-midi se fondent dans le brouillard et les essuie glaces se balancent dans le vide. A la gare, où nous la raccompagnons, c’est un thé chaud qui nous attend, croissants et juke-box pour réchauffer l’atmosphère. Le hall se remplit de gens en transit, de bagages et de baisers d’adieu et les trains aux têtes de serpents attendent, sans un bruit, le signal du chef de gare. Je tourne la tête au-dehors, et le nez dans mon écharpe, je me surprends à frissonner. La pluie rebondit sur le goudron, avant de finir son chemin dans le caniveau tout proche. Et là, je l'ai aperçu.

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